Le sous-sol est un espace de plus en plus exploité pour devenir un nouveau de vie comme une salle de jeu, une salle de réception, un bureau ou encore une chambre. Une bonne isolation du sous-sol garantit confort thermique toute l’année.
Voici nos recommandations pour réussir ces travaux de rénovation.
Isolation du sous-sol : pourquoi le faire ?
Si votre sous-sol a été imaginé, au moment de la construction, comme un espace de stockage ou encore une surface technique pour y accueillir une chaudière ou un chauffe-eau par exemple, cet espace offre désormais un nouveau potentiel de transformation.
Il peut tout naturellement devenir une nouvelle pièce de votre logement.
Et l’isolation du sous-sol transforme votre logement en augmentant sa surface habitable.
Il convient dès lors de respecter les réglementations en la matière et les recommandations pour bien réussir ces travaux afin d’obtenir une pièce agréable à vivre.
De quoi apporter une valeur ajoutée à votre maison, n’est-ce pas ?
Précautions pour l’isolation du sous-sol
Vous désirez aménager votre sous-sol et le transformer en une pièce habitable ? Un atelier de bricolage peut-être ? Une chambre ? Une buanderie ?
Voici les principaux à vérifier avant de vous lancer dans l’isolation du sous-sol et son aménagement.
S’assurer de la salubrité des murs
La première chose à faire avant de vous lancer dans des travaux de rénovation énergétique et d’isolement de sous-sol est de vous assurer que la pièce est bien étanche pour protéger la santé des occupants.
Or, le sous-sol n’est pas connu pour un de ces espaces. Souvent en contact avec le terrain dans lequel circule l’eau, il a de forts risques d’être humide si des solutions d’étanchéité ne sont pas prises en amont au niveau des murs enterrés.
On retrouve 3 types de murs de soubassement dans un sous-sol et leur protection dépend essentiellement de la nature du mur et de son futur usage :
- Les murs de catégories 1 : ce sont des murs d’implantation des pièces habitables. Ici, aucune trace d’humidité n’est tolérée sur le côté extérieur des parois.
- Les murs de catégorie 2 : ces murs concerne les espaces où l’étanchéité facultative et où quelques infiltrations sont acceptées dès qu’elles sont limitées (cave, atelier, garage, local technique).
- Les murs de catégorie 3 : ce sont les murs qui assurent une résistance mécanique suffisante. Toute infiltration d’eau est pénalisante.
En fonction de votre projet, nous vous recommandons de faire appel à un professionnel pour réaliser une étude du sol et des murs.
Dans le cadre d’une rénovation énergétique, faire intervenir un artisan RGE pour réaliser les travaux vous ouvre les portes vers des aides publiques comme MaPrimeRenov’.
Choisir la solution d’isolation adaptée
Quand la faisabilité du projet est avérée, vous pouvez commencer l’isolation thermique.
Et la solution à mettre en place dépend là encore du futur usage de la pièce.
- Souhaitez-vous en faire une pièce non chauffée comme un garage ou une buanderie ? Ou pour bricoler ? Dans ce cas, il n’est pas peut-être pas nécessaire d’isoler tout de suite.
- Souhaitez-vous une nouvelle pièce de vie ? Si la réponse est oui, il faut isoler votre sous-sol. Dans ce cas, si le plancher bas de votre maison n’est pas isolé, vous pouvez ajouter une couche d’isolant sur le plan de votre sous-sol pour limiter les ponts thermiques (panneaux isolants en laine de verre par exemple). Si vous désirez créer une nouvelle pièce type chambre qui sera chauffée ou un bureau, l’isolation du sous-sol au niveau de toutes les parois s’impose pour un meilleur confort thermique et acoustique.
Installer un système de ventilation
Une pièce à vivre, où qu’elle se trouve dans une maison a besoin d’un système d’aération permanent.
Et si vous étendiez votre VMC actuelle à votre sous-sol ?
Prévoir une ouverture
Dans le même esprit, une pièce habitable doit comporter une ouverture qui apporte de l’air libre et qui permet de profiter de la lumière naturelle.
Les points essentiels pour l’isolation du sous-sol
Étape préalable
Comme ces parois sont en contact plus ou moins direct avec de l’humidité en rapport avec votre terrain, nous vous recommandons vivement de traiter les parois avec un produit hydrofuge avant la pose de tout isolant.
Cette étape est essentielle, car les effets de l’humidité peuvent rapidement devenir dévastateurs pour vos aménagements comme pour le bien-être et la santé des occupants.
L’isolation de chaque partie
- Pour le sol : pensez à poser un pare-vapeur ou un fil en polyuréthane sur toute la surface. Prévoyez une remontée de 3 à 5 cm le long des murs. Quand cela est fait, posez votre isolant avant le revêtement choisi. Un isolant en plaques, de la laine de verre, du polystyrène ou encore du polyuréthane sont parfaits pour un sol.
- Pour les murs : sur les murs sont droits, fixez l’isolant dessus. Si les murs ne le sont pas, prévoyez d’installer une ossature métallique. Une laine minérale (laine de verre, laine de roche), des isolants naturels comme le chanvre ou le liège ou encore du polystyrène, du polyuréthane s’intègrent très bien sous une plaque de plâtre type Placo.
- Pour le plafond : c’est la même technique appliquée sur les murs. Si possible, choisissez des plaques de liège pour faciliter la pose. Il vous suffit de les fixer avec produit à coller ou à visser pour vous garantir une bonne résistance thermique.
Le choix du matériau
Le choix du matériau isolant se fait en prenant en compte 3 critères :
- La résistance thermique (R) : c’est la performance de l’isolant. Plus la résistance est importante, meilleure sera la qualité de l’isolant.
- La conductivité thermique (λ) : capacité du matériau à conduire la chaleur. Plus cet indice est important, moins l’isolant est de qualité.
- La transmission thermique (U) : flux de chaleur qui parcourt la surface. Elle dépend des caractéristiques du matériau isolant. Si cet indicateur est faible, alors l’isolant est de bonne qualité.
Aides énergétiques pour une isolation de sous-sol
Plusieurs aides publiques vous sont proposées dans le cadre d’une rénovation énergétique avec des travaux d’isolation de sous-sol :
- Les aides CEE pour l’isolation de votre plancher bas : l’isolant doit avoir une résistance thermique de R = 3 m². K/W au minimum.
- L’éco-prêt à taux zéro : permet de financer jusqu’à 15 000 € de travaux de rénovation énergétique pour un seul type de travaux.
- La TVA réduite : la TVA réduite à 5,50 % au lieu de 10 % s’applique à l’isolement des planchers bas. Un dispositif qui concerne tous les travaux de rénovation énergétique. S’applique sur les matériaux et sur la pose.
Pour avoir une idée plus précise de votre éligibilité à une aide de l’État pour vos travaux d’isolation de sous-sol, découvrez nos simulateurs en toute simplicité.